Le partenariat international Campus Spatial UPEC / CPUT en action

Le partenariat international Campus Spatial UPEC / CPUT en action

En début d’année 2020, nous avons eu le plaisir d’accueillir au Campus Spatial UPEC 3 étudiants de niveau master en provenance du CPUT (Université de technologie de la péninsule du Cap).

Elrich et Rezah ont tous les deux travaillé sur le projet de maquette fonctionnelle du rover Rosalind Franklin et Ryno à travailler sur la communication entre la station sol de l’UPEC et des satellites en orbite terrestre.

Les roues du rover Rosalind Franklin sont des pièces très particulières, le rover doit être capable de rouler sur du sable ce qui n’est pas une tâche aisée.

Sur Terre pour rouler sur du sable ou sur un terrain accidenté nous utilisons des roues larges pour augmenter la surface de frottement entre le véhicule et le sol. Cette solution n’a pas été choisie pour Mars à cause d’un manque de place sous la coiffe de la fusée. Les ingénieurs de l’ESA (l’agence spatiale Européenne) ont donc développé des roues qui permettront au rover non pas de rouler… mais dans certaines circonstances de marcher !

Ci-dessous vous prouvez voir une représentation 3D d’une roue conçue  par Elrich en s’inspirant des modèles de l’ESA. Cette roue doit se rapprocher le plus possible de celles qui sont effectivement utilisées sur le rover, mais elles doivent pouvoir être produites à moindre coût dans le cadre du projet de la maquette fonctionnelle.

Rezah, quant à  lui, a travaillé sur les spécifications et le choix des moteurs que nous allons utiliser.  Un exemple de moteur considéré est présenté ci-dessous :

Il a ensuite écrit la base des algorithmes de contrôle de ces moteurs.

Finalement Ryno a travaillé sur l’adaptation des antennes de notre premier  satellite (OGMS-SA) ainsi que sur la communication entre ce dernier et notre station sol.

Ci-dessous vous pouvez voir des modèles d’émission d’antenne réalisée par Ryno en rouge sont les zones où les antennes émettent le plus :

Le confinement n’a malheureusement pas permis à nos 3 étudiants de terminer leurs projets à l’UPEC. Repartis précipitamment en Afrique du Sud au mois de Mars, ils ont cependant poursuivi leur travail à distance et ont contribué significativement à l’avancée des projets sur lesquels ils se sont investis.

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